Fais pas comme si J'existais pas Fais pas comme si J'étais pas là
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Faut pas tricher
Faut pas tricher avec la vie Malgré son goût parfois amer Faut pas tricher avec sa mère Quand on la perd, c'est pour la vie Faut pas tricher avec l'amour On sait bien que c'est pour toujours Faut pas tricher avec les mots De peur qu'ils deviennent gros
Je t’aime
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Ami rencontré par hasard, je t'aime. Porte qui claque, je t'aime.
J’ai eu la chance…
J'ai eu la chance de rencontrer cette femme très tôt dans ma vie, à Paris une ville que j'adore J'ai eu la chance qu'elle me donne dès mon plus jeune âge le goût des belles choses, en particulier du bleu turquoise J'ai eu la chance qu'elle m'enseigne la tolérance, la persévérance et le respect de la nature J'ai eu la chance qu'elle me porte une affection sans borne malgré mes désirs d'indépendance J'ai eu la chance qu'elle accueille toujours mes amis comme ses propres enfants J'ai eu la chance qu'elle connaisse mes enfants, elle qui aimait tant les petits J'ai eu la chance de pouvoir lui dire qu'elle pouvait partir se reposer sans crainte J'ai eu la chance qu'elle m'accorde un dernier sourire J'ai eu la chance que cette femme soit ma mère.
Miroirs
On déambule minuscule dans la ville le soir. Les rues aimées tant marchées défilent, trottoirs. Somnambule, on cherche à faire revivre d’un passé lointain un sourire, un visage, une silhouette parfaite. Avec patience, on lèche les vitrines des bars le soir, pour retrouver à l’envers un visage dans un miroir. Les buveurs s’agitent au comptoir, les reflets se brouillent, on n’est pas sûr de ne pas avoir furtivement aperçu la nuque aimée penchée sur une verre, les lèvres adorées noyées dans la mousse. On revient de loin, de bien trop loin... On poursuit sa route, incertain, jusqu’au prochain comptoir où, inlassablement accoudés, les buveurs se marrent.
La note bleue
Tu me caresses Tu pinces mes cordes Sans trop d’finesse Tu m’désaccordes
Au dessus du désert
Au-dessus du désert sec et décharné, précisément à dix mille mètres au-dessus de ce désert, où les arbres ne donnent pas d'ombre, où l'on gratte la terre jusqu'à manger des racines, là-haut dans l'avion climatisé à souhait les bouchons sautent au-dessus des bouteilles de champagne. Les plateaux repas copieux, à peine entamés, fileront droit à la poubelle. Je n'ai pas faim...
Air Afrique – vol RK 39
Quand…
Quand chacun de nos regards devient plus limpide Quand chacune de nos caresses devient plus douce Quand ton sourire s’irise