Quand j'étais enfant, mes parents soucieux avaient planté trois bouleaux.
Chacun d'eux représentait un de leurs trois fils. L'un d'eux devint frêle et rabougri. Mais, par décence, personne n'osa dire à quel fils il était associé.
Aujourd'hui, je suis assis devant l'étroit bouleau et les deux autres. Et je me demande : "Lequel de nous trois est devenu si grand, si fort, qu'il envoie ses branches vers le ciel, libre."
Question stupide : pourquoi rivaliser avec ses frères ? Il suffit de les aimer.